Cheveux : je dois couper… ou pas ?

Vous l’avez forcément vécu, ce dilemme des cheveux à couper. Que ce soit pour maintenir un carré bien carré, ou pour préserver la santé des cheveux, la question se pose régulièrement : dois-je vraiment couper mes cheveux ? Éléments de réponse avec Coralie, hair stylist pour Simone. 

Si WikiHow répond à la question “Dois-je couper mes cheveux” en nous conseillant de nous positionner face à un miroir et « d’imaginer différentes coupes », chez Simone, on a une approche un peu plus professionnelle. L’un des premiers éléments à prendre en considération lorsque l’on envisage une coupe, c’est ainsi la santé de la chevelure. « Si la cliente aime ses longueurs et veut les garder, il ne faut couper que s’il y a des fourches. Le cheveu pousse à la racine, donc couper des pointes saines n’apportera pas de grand bénéfice », conseille ainsi Coralie, coiffeuse parisienne. Si les cheveux présentent des fourches, l’une des seules solutions sera bel et bien de les éliminer… en coupant. 

Les cheveux poussent-ils plus vite si on les coupe ? 

« Si tu veux que tes cheveux poussent plus vite, coupe-les ! » Combien de fois avez-vous entendu cette phrase ? Relève-t-elle du mythe ou de la réalité ? D’après Coralie, cette affirmation est à la fois vraie et fausse. « Couper une fourche permet d’éviter qu’elle gagne du terrain, et donc cela permet de retrouver de la longueur plus facilement, puisque le cheveux va arrêter de remonter, pour pousser plus sainement », explique-t-elle ainsi. Mais il ne faut pas oublier que la pousse se passe au niveau du bulbe. « Quoi qu’il arrive, le cheveux continue de pousser de la même manière, mais le fait de les entretenir permet d’éviter la casse », éclaire la coiffeuse.

Couper ses cheveux

Peut-on esquiver les ciseaux grâce aux soins ?

Masques, huiles, après-shampoings… ces produits « miracles » peuvent bel et bien nous aider à garder une chevelure saine, et font « une vraie différence ». « Les après-shampoings servent plutôt à faire de la prévention et à hydrater les cheveux. Ils vont changer la texture et apporter de la brillance, tout en évitant que le cheveux fourche, puisqu’il bénéficie d’une protection », assure Coralie. 

Le masque, qui a des vertus plus réparatrices, peut être un bon outil pour soigner des cheveux secs et abîmés, mais ne viendra pas à bout des fourches, « presque impossibles à réparer ». Pour les plus réticentes à un coup de ciseau régénérateur, Coralie conseille plutôt d’essayer les soins à la protéine, qui agissent plus en profondeur, ou les soins Tokio Inkarami, superposition de plusieurs kératines, à faire auprès d’un·e professionnel·le.

Quand faut couper, faut couper…

On l’a compris, plus on attend avant de couper une fourche, plus elle risque de remonter le cheveu, et de le casser. L’idéal est donc bien de couper les cheveux abîmés, un centimètre au-dessus de ladite fourche. 

Et l’effilage dans tout ça ?

Longtemps perçu comme une technique douteuse, l’effilage a su redorer son image. Idéale pour alléger une chevelure en manque de structure, cette technique crée du mouvement et  aère une coupe trop épaisse. Coralie rassure au passage les plus récalcitrantes : « l’effilage n’abime pas les cheveux, à moins de les effiler avec une lame qui ne serait pas neuve, et qui pourrait alors créer des fourches ».

Pour autant, il ne s’agit pas selon elle de la meilleure méthode pour retrouver une chevelure en pleine santé, puisque l’effilage allège, et ne correspond donc pas à notre souhait de retrouver du volume et de belles longueurs. Coralie conseille plutôt une coupe franche et droite, dans la masse. « Le fait d’affiner un cheveu qui est déjà en pointe n’a pas beaucoup d’intérêt, sauf bien sûr si c’est l’effet souhaité. On rattrapera plus de matière et de masse en ayant une structure pleine en pointe, que quelque chose de très fin », encourage-t-elle. 

Vous savez ce qu’il vous reste à faire ! 

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