Médecine esthétique : Les différentes techniques

Botox, or not botox ? Entre l’acide hyaluronique, le laser, ou encore la mésothérapie, les techniques pour prendre soin de sa peau sont nombreuses, et nous, on est parfois un peu perdues. Le Dr. Vincent Nguyen, chirurgien esthétique à Paris, nous aide à mieux les comprendre.

Le botox : pour détendre les muscles.

Avec les années, les muscles du visage deviennent plus toniques et ont tendance à se contracter plus facilement, laissant apparaître par exemple ces rides horizontales caractéristiques du front. “Le but est donc de déposer du botox dans les récepteurs du muscle afin qu’il se relâche. La communication entre le neurone et le récepteur est ainsi bloquée, ce qui permet au muscle de se détendre. La ride apparaît moins, car la peau n’est plus plissée, comme un accordéon que l’on détend”, schématise le Dr. Vincent Nguyen. 

Le botox pour quelles zones ? 

Les piqûres de toxine botulique sont généralement faites sur la partie supérieure du visage, pour traiter la ride du lion, les rides de la patte d’oie, ou celles du front. “On dépose une molécule, et au bout de 45 minutes, il n’y a plus rien, c’est juste l’effet du botox qui dure entre quatre et six mois”, précise le chirurgien, qui préconise donc un traitement à renouveler tous les six mois. 

Le plus : préventif

Le botox est l’un des meilleurs produits, car c’est l’un des seuls qui est également préventif, et empêche que la ride arrive, et ne s’installe trop profondément si on le fait assez tôt. On appelle cela du baby botox”, souligne le Dr. Nguyen. 

L’acide hyaluronique : la technique de comblement

Acte médical pratiqué en cabinet par un·e chirurgien·ne esthétique, un·e dermatologue ou certain·es médecins esthétiques, l’injection d’acide hyaluronique est l’une des techniques les plus utilisées contre le vieillissement de la peau. “Nous avons tous et toutes en nous de l’acide hyaluronique, qui est un composant de la peau et de tous nos tissus mous. Contrairement à ce que l’on pense, on n’en produit pas moins avec l’âge, mais sa répartition change. On ne peut donc pas agir sur l’acide hyaluronique que l’on produit naturellement, mais on peut rajouter de l’acide hyaluronique de synthèse”, décrypte le Dr. Vincent Nguyen. Produit de comblement, il est résorbable et se dégrade donc dans l’organisme après avoir été injecté. 

L’acide hyaluronique pour quelles zones ?

Parce qu’il vient combler les sillons profonds, l’acide hyaluronique sert principalement à traiter “les rides d’expression, les sillons nasogéniens, les plis d’amertume, les cernes, ou encore la vallée des larmes”. Il peut aussi être utilisé pour mettre du volume là où il n’y en n’a pas, comme au niveau des pommettes, du menton, ou des tempes. “On s’en sert même pour des rhinoplasties médicales, afin de remodeler le nez de manière assez naturelle”, explique le Dr. Nguyen. En fonction de la zone traitée, les injections sont à renouveler entre six mois et un an et demi. “Cela permet de faire des remises à jour, de voir s’il faut ajouter du volume ailleurs, ou encore s’il y a d’autres rides qui apparaissent”, souligne le chirurgien.  

Le plus : l’hydratation

Connu pour ses vertus hydrophiles, l’acide hyaluronique permet souvent d’obtenir un meilleur aspect de la peau, puisqu’il possède un effet de réhydratation sur les tissus environnants.

Le laser et le peeling chimique : les brûlures réparatrices 

On vous rassure : les brûlures créées par le laser ou le peeling chimique sont bénignes, et vont permettre à la peau de se régénérer de manière saine. “La couche superficielle est éliminée, et les imperfections et reliefs qui apparaissent sur la peau peuvent ainsi disparaître”, explique le chirurgien esthétique. Le Dr. Nguyen rappelle que ces traitements, qui agissent par une brûlure de la peau, demandent que l’on évite les expositions au soleil un mois avant et un mois après le traitement. “Il peut en effet y avoir un effet rebond, avec une hyperpigmentation, ou une hypopigmentation de la zone, et donc des tâches. Ce sont des traitements qui sont peu adaptés aux patients qui ont la peau mate et la peau très foncée”, souligne-t-il. 

Le laser et le peeling : pour quelles zones ?

Adapté pour agir sur les petites imperfections, resserrer les pores, atténuer les taches, unifier le teint, ou encore diminuer les cicatrices, ces techniques peuvent aussi agir sur les rides. “On atteint notamment les rides et les ridules que l’on a du mal à traiter avec les autres moyens de médecine esthétique”, clarifie le chirurgien. 

Le plus : à la carte

Ces traitements sont très flexibles et le nombre de séances nécessaires varie en fonction de la problématique que l’on souhaite régler. “Pour une ablation de cicatrice par exemple, on parle de trois à six séances. Lorsqu’il s’agit d’entretien et que l’on n’a pas de zone précise à cibler, quatre à six séances suffisent”, illustre le chirurgien. Un soin “à la carte” qui répond à de nombreuses requêtes. 

La mésothérapie : le traitement vitaminé 

Moins puissant que les soins cités précédemment, la mésothérapie consiste à injecter avec des mirco-seringues un mélange de produits à l’aide de micro-seringues, dans l’épaisseur du derme. “Il est composé d’acide hyaluronique, mais aussi de vitamines, et d’acides aminés qui vont nourrir et épaissir la peau, afin qu’elle vieillisse mieux et subisse moins les agressions extérieures”, précise le Dr. Vincent Nguyen, « car une peau épaisse et bien nourrie c’est celle qui subit moins les agressions extérieures ».

La mésothérapie : pour quelles zones ?

En médecine esthétique, la mésothérapie peut être utilisée pour atténuer la cellulite, les vergetures, ou pour lutter contre la perte de cheveux. Mais c’est contre le vieillissement de la peau, au niveau du visage, du décolleté ou du dos des mains, que cette technique est aujourd’hui principalement exploitée. “La mésothérapie a un peu moins d’effet, donc les séances sont plus répétées. En fonction de la localisation, c’est toutes les trois semaines trois ou quatre fois, puis un entretien tous les six mois, mais c’est à déterminer au cas par cas”, explique le chirurgien. 

Le plus : l’éclat

Alternative à la chirurgie esthétique, la mésothérapie est un acte thérapeutique qui donne un vrai coup d’éclat à la peau, en l’hydratant et en la rendant plus élastique. 

Le skinbooster : le traitement par l’hydratation

Le skinbooster fonctionne avec le même principe que la mésothérapie, à la différence que le produit est injecté sous le derme, plus en profondeur donc. Cela crée un appel d’eau qui permet d’hydrater la peau, de la regalber et de l’épaissir”, explique le Dr. Nguyen. Il est idéal pour les peaux dites froissées.

Le SkinBooster : pour quelles zones ?

Injecté à l’aide d’une canule, il agit plus en profondeur que la mésothérapie. Le SkinBooster est idéal pour atteindre les petites ridules verticales que l’on trouve sur les joues des patientes qui ont la peau très fine, le cou, le décolleté.

Le plus : longue durée

Le SkinBooster possède de nombreuses vertus et aide à améliorer le capital jeunesse de la peau en l’hydratant très profondément. Il agit non seulement sur sa fermeté, mais aussi sur son éclat et sa texture. Le soin est à renouveler tous les 6 mois environ.

Rappelons que la peau exige avant tout que l’on comble ses besoins primaires. Il est recommandé d’éviter le tabac et le soleil, et de l’entretenir soigneusement au quotidien. Par quels moyens ? En respectant le rythme de son renouvellement cellulaire, en la nettoyant, en l’hydratant, en la massant et en la confiant, de manière régulière ou ponctuelle, à un·e professionnel·le qui saura comment la sublimer, esthéticienne ou Facialiste pour booster l’élastine et la production de collagène.

Chez Simone, les meilleur·es expert·es pour chouchouter votre peau et donner à votre visage un vrai coup d’éclat se déplacent chez vous.

Merci au Dr Vincent Nguyen pour son éclairage.

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